LE
CANNABIS UN PROBLEME PARTICULIER
Le
débat est ouvert :
Faut-il
dépénaliser ou légaliser le haschisch, considéré
comme drogue douce. Il faut savoir que le cannabis, utilisé
régulièrement en france par un million de personnes,
est un produit ni anodin ni catastrophique. Explications :
Origines
et aspects :
La
marijuana et le haschisch proviennent du cannabis également
appelé "chanvre indien ", une plante cultivée notamment
au Mexique, en Afgbanistan, au Pakistan au Maroc ou au Liban.
Les feuilles et les fleurs séchées du cannabis donnent
la marijuana. Sa résine donne le haschisch. La marijuana
se fume sous forme de feuilles séchées.
Le haschisch, de couleur brunâtre, à la forme d'une
barrette de deux ou trois grammes.
Effets
et conséquences :
Ces
deux produits sont fumés pour obtenir une sensation d'euphorie
et de détente. Mais, à forte dose, ils peuvent provoquer
des hallucinations, des crises d'anxiété et même
de panique. lls conduisent àla perturbation de certaines
notions (distance temps...), à la perte de vigilance, à
la déconcentration. Au bout d'un certain temps, ils peuvent
amener des troubles de la mémoire et des ralentissements
de la pensée. L'atteinte des poumons est voisine de celle
causée par le tabac.
La
réalité sur les dangers :
Contrairement
à ce que certains racontent, le cannabis ne conduit pas forcément
à l'héroïne.
L'escalade survient dans moins de 5 % des cas. A l'inverse,
le cannabis n'est pas inoffensif, contrairement à ce que
d' autres soutiennent.
Il présente deux dangers majeurs:
- une démotivation et une déconnection par rapport
à la réalité. Cette perte de motivation peut
être préjudiciable en périodes d'études
et d'examens;
- un état proche de l'ébriété et une
baisse des réflexes avec risques d'accident lors de la conduite
d'un véhicule.
Les
consommateurs de cannabis :
Le
cannabis reste la plus consommée des drogues dans le monde.
On parle de 20 millions d'usagers aux états-Unis.
En France, c'est la drogue illicite la plus consommée (un
million de consommateurs réguliers), loin derrière
les drogues licites que sont le tabac et l'alcool. Selon l'Observatoire
français des drogues et des toxicomanies, 12 % des
jeunes scolarisés, de 11 à 19 ans, ont goûtés
au haschisch.
Selon un sondage SOFRES effectué avec
l'association Grande Ecoute (juin 1992), près de 5 millions
de Français auraient essayés, ne serait-ce qu'une
fois, le haschisch.
17 % des mineurs ont été sollicités mais seuls
6 % se sont laissé tenter.
Ceux qui goûtent au cannabis le font surtout par plaisir et
par curiosité, mais 10 % des utilisateurs en prennent dans
l'espoir de se " remonter le moral ".
Enfin, seuls 2 % des usagers de cannabis interrogés
ont déclaré prendre également de la cocaïne
ou de l'héroïne. En France, 62 % des personnes interpellées
pour usage de drogue le sont pour détention de cannabis.
Ni
dramatisation, ni banalisation
S'il est important de ne pas banaliser l'usage du cannabis,
le dramatiser est encore plus toxique que le produit lui même.
Cela aboutit à créer la panique dans les familles.
Celles ci risquent d'étiqueter leur enfant comme un
drogué alors qu'il n'a fait qu'une expèrience, peut-être
sans lendemain.
Un
dialogue serein ne peut s'établir dans les familles : pour
expliquer les réels inconvénients du cannabis, pour
prendre en compte Ies rares cas où sa consommation révèle
une difficulté à être................... |