L'ecstasy est une drogue qui à été associée au début des années 90 à la mode techno et aux soirées raves. Son utilisation actuelle déborde en fait largement ce cadre. Sa diffusion a été favorisée par une promotion trés valorisante : gélule ou comprimé décoré, nom évocateur, usage facile, pas de risque de transmission du VIH/SIDA.

Les consommateurs d'ecstasy sont le plus souvent jeunes, parfois mineurs et appartiennent à tous les milieux sociaux. En dépit de dangers connus au plan médical et de ce cas de décés rapportés dans la presse grand public, l'ecstasy bénéficie d'une réputation d'innocuité totalement erronée. L'appellation ecstasy est le plus souvent associée à une molécule, synthétisée au début du siécle, ayant la structure d'une emphétamine, le MDMA. IL s'agit d'une substance psychotrope, c'est à dire d'une molécule interférant avec les neuromédiateurs qui assurent la communication entre les cellules du cerveau.

Le MMDA a pour effet immédiat de renforcer les perceptions sensorieleles et de faire disparaître la fatigue. Il facilite le contact entre les personnes. Cet effet est décrit par les utilisateurs comme une sensation "d'amour universel" et de "paix interieure". Associé à la musique et aux lumières intenses, le MMDA permet parfois de faire l'experience d'un état de transe individuelle ou collective. La curiosité peut parfois poussée à l'expérimentation du produit. Souvent consommé en groupe, de manière récréative, l'ecstasy pose aussi le problème de refus de consommer, choix toujours difficile à justifier par celui qui resiste à l'offre, car susceptible de traduire son incapacité à appréhender l'inconnu, voire le plaisir !!!!!

Sur le plan physique

Crampes musculaires, liées à l'effort,

Déshydratation corporelle, combattue généralement par des pauses et la prise de boisson non alccolisées,

Accéleration artificielle du rythme cardiaque et augmentation de la pression arterielle. Les risque d'accidents cardiaques sont réels.

2. Sur le plan comportemental

Crise de panique aux conséquences gravissimes (violence contre soi même ou contre les aures).

Diminution de la faculté de disernement, accentuée par la prise d'alcool, pouvant conduire à des relations sexuelles sans véritable consentement ou à des conduites à risque vis à vis du sida.

Troubles de la coordination rendant notamment la conduite d'un véhicule dangereuse.

3. Sur le plan psychique

A la phase initiale d'exaltation succède une sensation de vide cérébral pouvant persister plusieurs jours, voire plusieurs semaines même aprés une seule prise. Cet états peu être la première manifestation du phénomène de dépendance psychique. Il peut aussi s'accompagner de modifications du comportement (sentiments de tristesse avec repliment sur soi même, agréssivité perte d'appétit, difficultés scolaire...), qui sont autant de signes d'alerte qui doivent attire l'attention et inciter à prendre un avis spécialisé.

NE PAS FAIRE L'EXPERIENCE, OU NE PAS LA RENOUVELER, PERMET D'EVITER D'AUTRE RISQUE GRAVES !

TROIS ARGUMENTS SUPPLEMENTAIRES JUSTIFIENT DE REFUSER L'ECSTASY

Parce que on ne sait jamais ce que l'on prend

Les comprimés contienent toutes sortes de substances (lsd, strychnine, lessive, mort aux rats, ect...) et parfois des médicaments utilisés dans les traitements psychiatriques qui peuvent avoir leurs propres effets néfastes.

Parce que le fonctionnement cérébral risque d'être gravement et durablement perturbé

On risque d'aboutir à un état de dépendance, c'est à dire à une vie psychique organisée autour d'un produit et impossible à stabiliser. De plus, comme les Amphétamines en général le MMDA peut provoquer des phénomènes dépressifs à l'arret de la consommation et/ou une maladie psychiatrique majeure (paranoïa, schizophrénie) en cas de prise répétées.

Parce que la loi prévoit des sanctions sévères

Il est important de souligner que les consomateurs, même s'ils sont des usagers occasionnels peuvent faire l'objet de sanction pénale.

Rappels législatifs

Plusieurs articles du code pénal et du code de la santé publique permettent de sanctionner les vendeurs d'ecstasy, leurs complices et les consommateurs d'ecstasy, notamment :

**CP 222-39: "La session ou l'offre illicites de stupéfiants à une personne en vue de sa consommation personnelle sont punies de cinq ans d'emprisonnement et de 500 000 Frs d'amende"

**CSPL 628:"Seront punis d'un emprisonnement de deux à un an et d'une amende de 500 Frs à 25000 Frs ou de l'une des deux peines seulement, ceux qui auront d'une manière illicite, fait usage de l'une dessubstances ou plantes classées comme stupéfiants".

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